Reconstruction de la voûte de l Église .

Le Conseil Municipal de Vaux Sur Saint Urbain demande que le pilier à droite de l'arc doubleaux du sanctuaire de l'Église soit démoli et reconstruit; que les voûtes du Sanctuaire sont entièrement reconstruites au lieu d'être réparées et consolidées;

L'architecte soussigné, surveillant des travaux après avoir examiné de nouveaux l'état des lieux le 3 Mai courant, fait observer.

1° Que le pilier à droite de l'arc doubleau précité, sera solide et ne menace pas ruine, comme le pense le conseil et qu'il peut supporter toutes les constructions prévues au devis; que l'inclinaison que l'on remarque au sommet de la colonne engagée sera le résultat de la diminution que l'arc exigu, qu'en conséquence les choses encore dans leur état primitif.

2° Que depuis deux ans, le soussigné a dressé un devis général des travaux indispensables pour réparer l'Église s'élèvent à 4700 francs mais ce devis a été ajourné faute de ressources suffisantes.

Des accidents survenus depuis, dans les charpentes des combles de la Nef ont contraints la commune à vendre des terrains et à s'imposer extraordinairement, pour couvrir la dépense des travaux très urgent estimés 1500 francs et adjugés pour 1350 francs le 28 novembre 1864.

Comme ce rabais de quelques centaines de francs à recouvrir permettent aujourd'hui de reconstruire entièrement les voûtes du Sanctuaires au lieu de les consolider, l'architecte soussigné propose les travaux supplémentaires suivants.

Il est alloué pour fournitures et façon des étais et des cintres, enfin des échafaudages, des voûtes des nervures et de l'arc doubleau séparatif de choeur à soutenir avant les démolitions précirées, à forfait reprises des matériaux compris la somme de 100.00

La démolition des voûtes et des nervures du Sanctuaire estimée avec le transport des

déblais à la somme à 50.00

Les nervures seront nettoyées ravivées, reposées et jointoyées en plâtres de Paris, sur un développement de 24mOO à 1f50 l'une 36.00

Les 4 parties des voûtes seront ensuite reconstruites, dans leur état primitif en briques creuses posées à plat, liées au plâtres gâché don; leur surface sera de 48mètres à 5f l'une échafaudage et simbleaux compris 240.00

Ces voûtes seront enduites en plâtres bien lissé et bien blanchi sur 48mOO superficiels à 0.75 l'un 36.00

A déduire l'estimation des travaux en réparations des voûtes, supprimés par suite de la reconstruction proposé 191.00

IL RESTE 331.11

Bénéfice et faux frais de l'adjudication 33.10

Somme en réserve pour dépenses imprévues 39.90

TOTAL GENERAL 400.00

A déduire le rabais de 10% 40.00

Il reste en définitif 360.00Frs

Le présent devis supplémentaires s'élevant à la somme de de trois cent soixante francs

a été dressé par l'architecte soussigné à Wassy le 5 mai 1865

Signé

DESAUX


Monsieur le député

Les Curé, Maire et principaux habitants de la commune de vaux sur Saint Urbain, ont l'honneur de vous exposez que l'Église du dit Vaux a besoin de réparations urgentes à ces arcs doubleaux et plafonds, pour éviter plus tard, la chute entière de l'édifice.

Que le devis de ces réparations dressé le sept courant par Monsieur l'architecte Pierres constate que cette dépense s'élève à une somme de onze mille six cent vingt francs.

Que la commune ne possède aucuns fonds communaux disponibles, que la réserve n'est âgée que de huit ans que les habitants ruinés par les orages cet été dernier sont d'état de se cotiser.

Ils vous prient donc Monsieur le député de vouloir bien exposer aux Ministres des cultes et de l'intérieur et leurs besoins leur malheureuse disposition.

Vous ferez Monsieur VILLENEUVE un acte de grande complaisance et de justice dont nous vous saurons la plus vive reconnaissance

Nous avons l'honneur d'être Monsieur, vous très humble et très obéissants serviteurs

 

PASSERAT

Maire de Vaux

Vaux sur Saint Urbain le 15 février 1846


Commune de Vaux sur Saint urbain: Adjudication des bois provenant de la démolition du clocher

Traité de gré à gré

Entre les soussignés: M. Ernest Hanipaux, maire de la commune de vaux sur Saint Urbain, haute-marne, agissant au nom de la commune en vertu d'une délibération du Conseil Municipal en date du 25 juin 1925 approuvé par M. le Préfet le 28 Juin 1925 d'une part et M. Morlot Lucien Propriétaire à Saint Urbain d'autre part.

A été convenu ce qui suit:

  1. Hanipaux vend par la présente à M. MORLOT, qui accepte les bois provenant de la démolition du clocher, actuellement en dépôt le long du chemin d'inter-communalité N°6 derrière l'église , tels qu'ils sont sans aucune garantie, moyennant la somme totale de cent trente francs.

  1. MORLOT s'engage à enlever le bois à lui vendu dans un délai de quinze jours à en payer le prix de cent trente francs entre les mains de M. le receveur municipal résidant à Donjeux. Il s'engage outre à payer tous les frais occasionnés par la dite vente soit les frais de timbre du présent traité, ceux d'enregistrement, d'expédition à délivré tant à l'administration qu'au receveur municipal

fait double à vaux sur Saint Urbain le vingt huit janvier mille neuf cent vingt six

Le maire l'acquéreur

E. HANIPAUX MORLOT

Le lavoir ou Lessivoir    Le Lavoir

 

Il existe un puisard qui alimentait un bassin totalement détruit, dans une ruelle de la commune de Vaux sur St Urbain; ce puisard sera réparé et couvert en pierre de taille en claveau comme l'indique le plan annexé au présent devis (non trouvé avec le document) .

Les débris de l'ancien bassin seront relevés pour être reconstruit sur des dimensions plus grandes; puis il sera construit des murs d'enceintes, dont celui au midi ne sera qu'un mur d'appui recouvert. De tablettes en pierre de taille, le tout sera couvert par une couverture à deux égouts en tuiles creuses.

Après avoir enlevé les terres et pierrailles pour l'emplacement d'un nouveau bassin, il sera formé une couche ou forme en terre glaise de seize centimètres d'épaisseur dans toute l'étendue du dit bassin et y compris le sol des fondations des murs de battoir, qui seront en outre garnis sur le coté, d'une couche de terre glaise de même épaisseur, sur cette forme sera mise la chape de mortier en chaux et ciment fin , pour recevoir le pavé du tour du dit bassin qui sera en pierre de taille.

Le halage au pourtour, sera garni d'un pavé de bout en pierre dure non gélive; des carrière du finage, avec revers du coté des battoirs.

Démolition de l'ancienne maçonnerie du bassin et du puisard estimée, eu égard à l'abandon des anciens matériaux, la somme de 10.00

fontaine


TERRASSE

La fouille des terres pour les fondations des murs d'enceintes mesurés d'ensemble.

Pourtour 29.90

Largeur 00.65 =19.04

Longueur 01.00

La fouille pour l'emplacement du bassin avec les murs de battoirs d'ensemble

Largeur 00.65 =19.04

Longueur 01.00

La fouille pour l'emplacement du bassin avec les murs de battoirs d'ensemble

Longueur 05.00

Largeur 03.10 =15.50

Hauteur 01.00

La fouille pour le canal de décharge

Longueur 02.62

Largeur 00.65 =01.70

Hauteur 01.00

Ensemble produisent ......................................................................................................................................................................................................................36.24

Lesquels 36 mètres 24 centimètres cubes de fouille de terre rocailleuse, compris remplissage, régalade dans les bas fond de la ruelle, et transport du surplus à raison de 1 francs le mètre produisent,........................................    36.24

 


Maçonnerie.

Le remplissage des fondations des murs d'enceinte du halage

Pourtour 29.30

Hauteur 01.00 =19.04

Largeur 00.65

Le remplissage en moellons sous les murs des battoirs

Pourtour 13.00

Largeur 00.65 =02.79

Hauteur 00.33

Le canal de décharge composé de deux costières et couvertes d'ensemble

Longueur 06.00

Largeur 00.33 =00.65

Hauteur 00.33

Murs en élévation celui d'appui

Longueur 06.17

Largeur 00.50 =01.69

Hauteur 00.55

Le mur du fond

Longueur 07.14

Largeur 00.50 = 1 0.46

Hauteur 02.93

Un des pignons

Longueur 06.50

Largeur 00.50 =9.52

Hauteur 02.93

La partie triangulaire

Longueur 06.50

demi Hauteur 00.76 =02.47

Épaisseur 00.50

L'autre pignon en tout idem produit =11.99 Ensemble produisent 58.61

Lesquels 58 mètres 61 cent.. cubes de murs en moellons durs des carrières du finage,

mortier de terre de route, à raison de 6 francs l'un produisent ( y compris la terre glaise) ...........351.66

Pierre de taille. Le revêtement sur pourtour des murs du puisard, sera fait avec les anciens matériaux provenant de la démolition jusqu'à la naissance de la voûte; estimé pour main d'œuvre, mortier de chaux et ciment, y compris terre glaise, la somme de 20.00

La pierre d'appui sur le devant

Longueur 02.90

Hauteur 00.55 =00.20

Épaisseur 00.16

Le mur du fond suivant le cintre

Hauteur 01.46

Largeur 00.60 =00.18

Épaisseur 00.20

Les neuf claveaux, clef et coussinets un de

Longueur 01.95

Largeur 00.50 =00.31

Épaisseur 00.32

Les huit autres en tout idem prod. 02.48

Les pieds droits de la porte dans le pignon d'ensemble

Hauteur 04.00

Largeur 00.40 =00.80

Épaisseur 00.50

Un linteau est évalué à 00.30

Les pieds droits de la petite porte

Les tablettes du mur d'appui

Longueur 06.17

Largeur 00.56 =00.34

Épaisseur 00.10

Les battoirs mesurés circulairement

lavoir bassin

 

 

Pourtour 13.64

Hauteur 00.70 =05.25

Épaisseur 00.10

 

 

 

 

La pierre de taille pour les conduits d'arrivée et de sortie, ou trop plein d'ensemble.

Longueur 06.00

Largeur 00.32 =00.31

Épaisseur 00.16

Le pavé du fond

Longueur 04.00

Largeur 02.00 =00.64

Épaisseur 00.08

A quoi il convient d'ajouter pour débit, fausses coupes le 10 ième = 01.12

Ensemble produisent:

Lesquels 12 mètres 33 cent. cubes de pierre de taille des carrières de la gatière de souche plus dur et non gélive, à raison de 38 francs le mètre compris mortier de chaux et ciment produisent 468.54

Le pavé autour du halage en moellons des dites carrières, posés sur aire de sable donner un revers suffisant du coté des graveleux avec le plus grand soin, ayant soin de battoirs, qui sailliront de 0.066 cent.

Pourtour 21..45

moyenne Largeur 01.30 =27.88

Lesquels à raison de 2 francs le mètre en place produisent la somme de 55.77

Fourniture et pose de quatre marches en pierre dure pour les baies de portes estimées en place, la somme de 12. 00

 


 

Charpente.

La charpente se compose d'une ferme avec poteau posant sur le mur d'appui au midi avec liens cintrés; détail

lavoir toiture

Longueur Grosseur Épaisseur

1 entrait de 06.50 27.24 00.43

2 arbalétriers d'ensemble 06.00 16.16 00.16

1 poinçon 01.30 18.18 00.04

2 contre fiches 01.40 13.13 00.03

1 poteau 02.00 18.18 00.07

4 liens cintrés 06.00 20.13 00.17

1 cours de sablières 08.16 18.20 00.33

2 cours de pannes 16.96 16.16 00.44

Ensemble produisent = 1.67 Lesquels 1 mètre 67 cent. cubes de bois de chêne de qualité pour charpente à raison de francs l'un produisent 133.60

Chevronnage. Pour la dite couverture, il faudra pour chaque pan, vingt trois chevrons de chacun 4 mètre 22 cent. de longueur, faisant ensemble 193 mètres courant de chevrons en bois de chêne de "brin" ou de tremble, à raison de 50 cent. l'un

produisent la somme de 96.50

Couverture. La couverture en tuiles creuses de Reynel, sur lattis neuf à recouvrement d'un tiers, un des pans

Longueur 08.48

Hauteur 04.22 =35.78

L'autre en tout idem produit =35.78

 

 

Ensemble produisent 71.56 Lesquels à raison de 2 francs 70 cent. l'un produisent la somme de 193.21

 


 

DEPENSE DE LA FONTAINE 1377.51

 

 

RÉCAPITULATION GÉNÉRALE.

Dépense de la maison commune 4737.99 Dépense de la fontaine couverte 1377.51

Ensemble produisent 6115.50

A quoi il convient d'ajouter pour faux frais, équipage, et bénéfice le 10ième 0611.55

TOTAL DE LA DEPENSE

6727.05Frs

Fait et dressé par nous architecte soussigné

Wassy le 10 Mars 1836

signé Lafont

Enregistré à Wassy le vingt trois avril 1836

169 N° case 4, reçu un franc, dix centimes

signé BOURJAT

Pour expédition conforme le sous-préfet


Les autres monuments religieux de VAUXLes Calvaires

Témoins d'un passé de grande tradition chrétienne en France, on retrouve à Vaux, comme dans beaucoup d'autres villages,

sur chaque chemin qui y entre, ici trois, des calvaires :

Le premier, à l’entrée en venant de Domrémy :

Belle colonne de pierre, assez ornée, avec un chapiteau composite soutenant une belle croix joliment sculptée.

On peut y lire l’inscription suivante :

 

EN 1802, LE 24 MAI,

LA DEVOTION DE CLEMENT PERRIN

ET URSULE GIROUX M'ONT FAIT

ÉRIGER A LA GLOIRE DE DIEU.

 

( Ursule Giroux était l'épouse de Clément Perrin, vigneron et distillateur à Vaux. )

R Domremy
R Maconcourt

Le deuxième, à l’entrée en venant de Maconcourt :

Belle colonne de pierre, sans sculpture, avec un chapiteau dorique légèrement travaillé, soutenant une croix dont la simplicité en fait toute la beauté. L'inscription est mutilée par le temps, d'autres (des enfants probablement, il y a aussi bien longtemps, y ont sculpté leurs propres souvenirs…il est donc difficile d'avoir le texte exact).

Mais on peut encore y lire, ou deviner l'inscription suivante :

EN 1802 , LE 24 MAI, LA DÉVOTION DE NICOLAS..nom illisible…ET DE JEAN..fin du prénom et nom illisibles M’ONT FAIT ERIGER A LA GLOIRE DE DIEU »

Nous remercions ici Monsieur Jean-Marie Dutilleul dont les rapides recherches nous ont permis de compléter cette inscription :

Les archives de la Mairie indiquent qu’à cette époque vivaient à Vaux un certain Nicolas HEBERT et Jeanne VARNIER, tous deux mariés, à qui l’on doit donc la mise en place de ce calvaire. Jeanne Varnier était décédée depuis le 17/02/1798 lorsqu’il a été érigé. Rien cependant d’étonnant : il est d’usage, dans certaines circonstances, d’associer le nom d’un défunt à un événement important, ce qui est le cas ici.

 

Ce que l’on peut dire, c’est que ces deux calvaires ont été bénis le même jour. Bonaparte n’est encore que premier Consul …neuf années seulement nous séparent de l’assassinat de Louis XVI et de la Reine par les révolutionnaires…

Enfin le troisième,

à l'entrée en venant de Donjeux/St. Urbain :

En fonte celui-là, il était déjà endommagé depuis fort longtemps lorsque la tempête du 26 décembre 1999* le précipita à terre avec son socle, achevant ainsi de briser la fine dentelle de fonte sur plus de 40 cm. Restauré par les habitants du village, au mieux avec ce qu'il en restait, il fut érigé de nouveau, sur un socle neuf, en 2003, dans l'après-midi du Samedi Saint.

* si vous possédez une photo de sa forme d'origine nous serions heureux de la publier.

R Donjeux

 

 

Le presbytère

 

Le bâtiment n'est plus la propriété de la commune depuis bien longtemps.

Il se trouve à la droite de l'école, et une partie de sa restauration a été réalisé en mène temps que la construction de l'école.

On retrouve l'ensemble des documents relatifs au transfert de propriété de la cure à la commune.

Vous pouvez naviguer dans les différents documents en bas de cette page.

Bonne lecture


Presby ancien

Le presbytère sur une carte postale

Presby actuel

ce qu'il en reste aujourd'hui

Plan presby

Le plan du Presbytère.


L'An mil huit cent trente cinq le neuf du mois de Novembre heure de huit du matin le conseil municipal de la commune de Vaux / St Urbain assemblé au lieu ordinaire de ses séances,sous la présidence de M. PASSERA, Maire.

Pour la tenue de la session ordinaire ensuite de la convocation faite par M. le Maire de ladite commune, le Sept de ce mois, en vertu de l'autorisation de M. le Préfet en date du ....

Présents: MM. PASSERA, Maire, PERRIN Joseph Clément, BOULANGE Louis Guérin, PASSERA Jean Baptiste, LEBLANC Joseph, PINTAT Joseph et LEGAUX Pierre hébert.

Lesquels membres présents forment la majorité des membres du Conseil en exercice, aux termes de l'article 25 de la loi, sur l'organisation municipale.

Il a été, en conformité de l'article 24 de la loi du 21 mars 1831, procédé immédiatement à la nomination d'un secrétaire pris dans le sein du conseil.

M. PASSERA Maire ayant obtenu la majorité des suffrages, a été désigné pour remplir ces fonctions qu'il a acceptées.

M. le Président a ouvert la séance et a fait connaître au Conseil que la réunion avait pour objet.

Le Maire a présenté un ... pédition d'acte de donation faite à la Commune de Vaux / St Urbain, par monsieur DELONGEAUX Charles Louis, Prêtre desservant la commune dudit Vaux, d'une maison ses aisances et dépendantes, la dite maison ... servir de presbytère à charge


le Maire - 14 NOVEMBRE 1839

VAUX SUR SAINT URBAIN

à Monsieur le Sous-Préfet

Je viens monsieur le Sous-préfet, répondre à votre demande du 10 courant, et ci-jointe, concernant la donation faite par M. DE LONGEAU, ancien curé de Vaux / St Urbain, d'une maison cure et dépendantes, situées au dit Vaux, et au profit de la dite commune.

M. DE LONGEAU, par acte sous seing privé, fit de 23 habitants de la commune et à prix très modique l'acquisition de la maison et ses dépendances dons s'agit, à la condition verbale que ces immeubles retourneraient à la commune.

Postérieurement à cette acquisition, M. DE LONGEAU, fit en 1835, donation à la commune de cette maison et ses dépendances.
M.DELONGEAUX n'avait pas alors et n'a eu depuis que deux héritiers collatéraux.

Il y a environ deux ans, c'est à dire quelque temps avant son décès , M. DELONGEAUX par son testament olographe, institua pour son légataire universel M. l'abbé GAUTHIER, aumônier à l'hospice de JOINVILLE, à la charge par ce dernier de payer les trois legs suivants: 1 000 frs à un frère de M. DELONGEAUX, 1000Frs à une soeur et 500Fr à une nièce du dit DELONGEAUX, le tout une fois payé.

D 'après ces causes, je crois, M. le Sous Préfet de nous dispenser de fournir les pièces demandées par sa lettre du 10 courant, et ce étant, ferez justice.
Je suis avec respect, Monsieur le Sous Préfet votre humble serviteur.


Le Maire de VAUX / St Urbain
PASSERAT


P. S. Dans le cas où la commune serait forcée de produire la pièce N°3 par votre lettre du 10 courant je crois qu'il serait presque impossible de la procurée.


Sous Préfecture de Wassy - 15 décembre 1859

Joinville le 15 décembre 1859

Monsieur le Maire,

C'est de tout vœux que je réponds à la demande que vous m'avez faite hier de vouloir bien donner mon consentement en qualité de légataire universel de Monsieur Charles Louis DELONGEAUX décédé curé de Vaux / St Urbain. Oui, Monsieur, je déclare sous ....... pleinement à ce que votre commune en sois en possession avec les clauses et charges imposées par les donateurs. C'est à cette fin que je vous envoie mon consentement.

Joinville le 15 Décembre 1859

Signé GAUTHIER

aumônier de l'hospice de Joinville

Pour copie conforme le Sous Préfet

post-scriptumt:

P. S. je crains que l'acte que je vous transmets ne soit pas reçu parce qu'il est sur papier libre. Vous m'avez dit que cela suffisait. S'il faut que l'acte de consentement soit notarié je suis toujours à votre disposition.


Lettre sur l'honneur - 29 décembre 1859

Le Maire de la commune de Vaux / St Urbain, canton de Doulaincourt, Département de la Haute-Marne, soussigné, croit devoir certifié, d'après les informations qu'il a prise, que M. l'abbé GAUTHIER aumônier à l'Hospice de Joinville, et légataire universel de M. DELONGEAUX, ancien curé de Vaux, est dans une position de fortune au moins très aisée.

VAUX / St Urbain le 29 Décembre 1859

PASSERAT


Sous Préfecture de Wassy

30 Mars 1860

Monsieur le Maire,

J'ai transmis à M. le Préfet les pièces relatives à une donation faite à la commune de Vaux / St Urbain en 1835, par le sieur DELONGEAUX, prêtre décédé.

La commune serait en possession de libération, bien que les formalités légales n'aient pas été remplies, et par conséquent j'ai proposé de régulariser cette affaire, en priant le gouvernement de l'approuver par un décret.

Mais aux termes des articles 894, 910, 931 du code civil la libéralité dont il s'agit ne saurait être approuvé actuellement puisque le donateur est décédé. D'un coté il est de juriste prudence que toute donation qui n'est acceptée légalement du vivant du donateur, c'est à dire en vertu d'une autorisation du Gouvernement est nulle de plein droit.

Par ces considérations l'administration ne peut donner aucune suite à la donation de M. DELONGEAUX ci-joint le dossier.

Agréer, Monsieur le Maire.

L'Assurance de la considération très distinguée.

Le Sous Préfet


Sous Préfecture - 17 Août 1860

Monsieur le Maire,

Le Conseil municipal de votre commune, par sa délibération du 15 Juillet dernier, refuse d'allouer la somme de 600 fr., demandée par le conseil de fabrique pour indemnité de logement au Desservant en 1859 et 1860.

Ce refus du Conseil Municipal est basé sur ce que la commune serait propriétaire du Presbytère, habité par M. le desservant, par suite d'une donation faite en 1835 par M. DELONGEAUX curé décédé à Vaux / St Urbain.

La donation alléguée à fait l'objet d'une instruction; mais par lettre du 27 mars 1860 j'ai l'honneur de vous faire connaître qu'elle ne saurait être approuvé puisque le donateur était décédé.

Il est regrettable que depuis l'année 1835 aucune démarche n'ait été faite par l'administration municipale pour faire régulariser l'acte de donation pendant le vivant de son auteur, si les formalités avaient été remplies en temps opportun, la commune se trouverait aujourd'hui en possession du presbytère et la fabrique ne pourrait prétendre à une indemnité de logement pour le desservant.

Cependant avant de traiter cette question d'indemnité, il faut trouver un autre moyen de régulariser la possession très contestable pour la commune, de la maison donnée par feu M. DELONGEAUX..

Ce dernier par son testament, à institué pour son légataire universel; M. l'abbé GAUTHIER, aumônier de l'hospice de Joinville. Je ne doute pas que cet Ecclésiastique qui a déjà consenti à la délivrance de l'immeuble à la commune, ne soit toujours disposé à accomplir, autant qu'il dépendra de lui, la dernière volonté du donateur. Il faudrait donc, Monsieur le Maire, vous adresser à M. l'abbé GAUTHIER afin d'obtenir de sa part et en son propre nom, une nouvelle donation régulière, sauf à la commune à en supporter les frais, s'il y a lieu.

Si M. GAUTHIER consentait à accéder à votre demande vous auriez alors à composer le dossier comme pour la dernière fois, seulement l'acte de décès du premier donateur serait remplacé par le certificat de vie du donateur.

Agréer,Monsieur le Maire, l'assurance de la considération très distinguée.

Le Sous-Préfet


Sous Préfecture de Wassy

27 juillet 1861

Monsieur le Maire,

Par votre lettre du 23 de ce mois vous me demandez le renvoi de celle de M. GAUTHIER aumônier de l'hospice de Joinville vous a écrite le 15 octobre 1859 et contient de sa part consentement à la délivrance de Presbytère dont M. DELONGEAUX, curé décédé à Vaux / St urbain a fait don à la commune par acte public, en, 1835.

Cette pièce est bien déposée dans mes bureaux et annexé au dossier de l'affaire, mais elle est trop importante pour pouvoir être détachée; elle forme titre pour la commune qui, tôt ou tard, pourrait en avoir besoin pour faire valoir ses droits.

Cependant pour vous mettre à même de satisfaire à la demande de M. le Grand Vicaire, si vous toutefois vous le jugez à propos, je vous adresse ci-jointe une copie authentique de cette pièce; cette copie sera déposée aux archives de la mairie après que vous en aurez délivré une seconde copie.

Agréer, Monsieur le Maire, l'assurance de la considération très distinguée.

Le Sous Préfet


Monsieur le Maire,

J'ai l'honneur de vous adresse ampliation d'un arrêté préfectoral du 9 Juin courant autorisant la commune de Vaux s/ Saint Urbain à accepter la donation qui lui es faite par M. Claude GAUTHIER aumônier de l'hospice de Joinville.

Je vous prie de vouloir bien faire .... qui vous convient les dispositions nécessaires pour assurer l'exécution des ces arrêtés.

Agréer Monsieur le Maire, l'assurance de mes considérations très distinguée

L'AUDITEUR AU CONSEIL D'ÉTAT

SOUS PRÉFET DE WASSY


 

Préfecture - 13 AVRIL 1909

Le Préfet de la Haute marne.

À Monsieur le Maire de la Commune de Vaux / St Urbain

Je suis informé que le presbytère de votre commune est toujours occupé par le desservant, bien qu'il ne l'ait pas encore loué.

Quoique cet immeuble entre dans la catégorie de ceux qui ont été légués vu donnés aux communes ou acquis par elles, avec charge de loger les curés ou desservant successifs, M. le Ministres des cultes, par une circulaire du 8 octobre 1908, expose que les charges de cette nature figurent parmi celles dont l'exécution est interdite par l'article 3 et 14 de la loi du 13 avril 1908, que la chambre des députés s'est formellement prononcée en ce sens au cours de la séance du 10 avril 1908( journal officiel du 11 avril 1908, page 982 ), déclare que l'inexécution de la charge ne peut donner lieu à une action que de la part des auteurs des libérations et de leurs héritiers en ligne directe.

Je vous prie, en conséquence de vouloir bien faire observer à l'occupant du presbytère qu'il ne saurait persister à y demeurer gratuitement contrairement aux exigences de la loi et l'inviter à louer l'immeuble à un prix convenable ou à l'abandonner.

Si le ministre du culte consent à passer le bail avec la commune, vous inviterez le conseil municipal à délibérer sur les offres qui vous seront faites et vous m'adresserez dans un délai maximum de trois semaines deux exemplaires de la délibération et du projet de bail intervenu. Ces documents me seront transmis par l'entremise de M. M. les Sous Préfets de Langres et de Wassy.

Si l'occupant de presbytère refuse de passer bail, vous en informez le conseil Municipal, en lui rappelant que d'après la circulaire ministérielle sus visée, l'inexécution de la charge dont cet immeuble est grevé ne peut donner lieu à une action que de la part des auteurs des libéralités et de leurs héritiers directs (enfants petits enfants)

Dans le cas où le donateur vivrait encore et dans celui où il existerait des héritiers directs du donateur ou du testateur, vous demanderez au Conseil Municipal s'il désire et dans quel délai; user de la faculté de s'entendre à l'amiable avec eux au sujet soit de l'abandon de l'immeuble par la commune, soit des conditions de l'abandon des droits du donateur ou des héritiers directs. Mais il reste entendu que cette entente amiable ne saurait comporter des conditions contraires à la loi, telles, par exemple, que la jouissance gratuite de l'immeuble au profit du ministre du culte. Rien ne s'opposerait, en revanche, à ce que le Conseil Municipal accordât aux donateurs ou héritiers directs une indemnité pécuniaire moyennant laquelle la commune conserverait l'immeuble libre de toute charge.

Il importe que la délibération qui serait prise à cet égard me parvienne dans un délai maximum de trois semaines.

Comme délégué du Gouvernement charger d'assurer l'exécution tant des lois des 9 Octobre 1905 et 2 janvier 1907 que des instructions de M. le Ministre des Cultes en date du 8 octobre 1908, j'adresserai ensuite à l'occupant du presbytère une dernière mise en demeure de louer ou d'abandonner l'immeuble et faute par l'intéressé d'obtempérer à cette mise en demeure, je procéderai à son expulsion par la voie d'administrative

Le préfet de Haute-Marne.


Sous préfecture de Wassy

Le Sous-Préfet de Wassy

à Monsieur le Maire de Vaux sur Saint Urbain.

En réponse à votre lettre du 4 Mai dernier, qui accompagnait la délibération de votre conseil municipal relative à la location du Presbytère, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien me faire parvenir en communication l'acte de donation du presbytère, afin que je prenne connaissance des clauses et conditions particulières de cs legs et aussi pour que je puisse vous fixer sur la rédaction du bail à intervenir avec le desservant.

 

Le Sous-Préfet


Actes de décès de M. Charles Louis DE LONGEAUX

N°2

du 29 Avril 1859

Extrait du registre des actes de décès de la commune de Vaux / St Urbain.

ANNÉE 1859

L'an mil huit cent cinquante-neuf, le vingt neuf avril, à cinq heures du soir, par-devant nous Louis Quirin PASSERAT maire et officier de l'état civil de la commune de Vaux / St Urbain, canton de Doulaincourt, département de la Haute-marne, sont comparus

Henry-Hypolitte Morel âgé de quarante huit ans, prêtre desservant de la paroisse de Saint Urbain et Jean Baptiste Firmin LEDOUX âgé de trente ans, vicaire de la paroisse de Vaux / St Urbain, lesquels nous ont déclaré que ce jour à deux heures du soir, CHARLES LOUIS DELONGEAUX âgé de soixante quatorze ans, desservant domicilié à Vaux / St Urbain, né à PRAGA, faubourg de VARSOVIE (Pologne), fils de Alexandre Louis DELONGEAUX et de Anne Concorda HEGDK, tous deux décédés, est décédé à la cure du dit Vaux qu'il habitait, ainsi que nous nous sommes assuré en nous transportant près du défunt; les témoins déclarants sont tous les deux les amis du décédé, lesquels après lecture leur a été faite du présent acte, l'ont signé avec nous.

POUR EXPÉDITION CONFORME

le Maire de Vaux / St Urbain

PASSERAT


 

Lettre à Monseigneur l'évêque de Langres

Monseigneur,

J'ai besoin de vous entretenir d'une affaire qui intéresse l'administration municipale de notre commune autant qu'elle puisse intéresser l'autorité religieuse.

Je veux parler de la cure de Vaux / St Urbain.

Si j'en crois M. LESDOUX notre ancien desservant, vous êtes Monseigneur, au courant de l'affaire. Cependant, je crains que toute la vérité ne vous sois pas connue; C'est pourquoi je prends la liberté de vous écrire, espérant que vous serez bon pour me lire et pour me pardonner par doute que j'ai conçus vu la bonne foi de quelques uns des ministres de la religion qui nous sont envoyés.

En 1793, la cure de Vaux a été vendu comme beaucoup de bien des Églises. Vingt trois pieux habitants de la paroisse, ne voulant pas que leurs presbytère reçus une autre destination, la rachetèrent et logèrent le curé moyennant une faible indemnité que la commune leur payait annuellement par droits de succession. Quelques années plus tard, la cure se trouva appartenir à un grand nombre de personnes, moi même j'en possédait deux portions que je tenais de mon père. Animé d'un louable sentiment, Monsieur DELONGEAUX, prédécesseur de M. LE DOUX, entrepris de réunir toutes ces portions, en les rachetant aux habitants, on le lui céda presque pour rien, mais à la condition qu'après sa mort la cure appartiendrai à la commune.

Plusieurs personnes, et moi particulièrement voulant faire une bonne oeuvre signèrent de vente de M. DELONGEAUX et lui donnèrent quittance, sans avoir reçu un denier pour leurs portions, espérant que plus tard, la cure deviendrait propriété de la communal.

M. DELONGEAUX, fidèle à sa parole, donna par acte notarié, en date du 30 Juin 1835 la cure à la commune de Vaux, pour elle en jouisse après sa mort.

J'étais maire alors et j'acceptai, avec le conseil municipal purement et simplement la donation de M. DELONGEAUX, part une délibération qui existe encore sur les registres, ignorant qu'un décret du gouvernement était nécessaire pour faire légalement cet acte.

A la mort de M. DELONGEAUX, quand la commune a été pour entrer en jouissance et pour payer le droit d'amortissement l'autorité supérieur nous a fait connaître que puisqu'un décret n'avait été rendu, il fallait le consentement du légataire universel.

J'allai alors trouver M. GAUTHIER, aumônier a Joinville et légataire universel de M. DELONGEAUX pour obtenir le consentement nécessaire. M. GAUTHIER, me donna son consentement par écrit mais sur papier libre, et s'engageant a mc le donner sur papier timbré, Si cela ait utile, car me dit-il, ce ne serait pas remplir la volonté de M. DELONGEAUX que de vous refuser cette pièce. Le consentement sur papier libre n'ayant pas suffit, je fis une nouvelle démarche auprès de l'abbé

M. GAUTHIER, mais alors, soit il eut réfléchi, ou soit qu'il eut cédé' a des sollicitations intéressées il me refusa son consentement puis, violant la dernière volonté du testateur, trahissant sa conscience, il vendit sans nous prévenir, et bien en dessous de sa valeur la cure a laquelle les habitant tenaient tant.

Cet acte consomme', il nous proposa 5000 francs pour construire une cure neuve, dans un jardin de M. AUBERTIN prédécesseur de M. DELONGEAUX a donné par testament a ses successeurs, pour en jouir a perpétuité', tel qu'un fils est comporte', c'était de nouveau violé un testament.

La commune que se proposai de faire a la cure ancienne toute les réparations nécessaire et en rapport avec ses modestes revenus, a dû refuser l'offre de 5000 francs

1° D'abord elle ne voulait pas construire dans le jardin précité puisque ce terrain ne lui appartenait nullement et que le curé en a l'usufruit.

2° parce que il ne reste aucune autre place appartenant a la commune ou l'on puisse bâtir une cure

3° enfin par ce que la pauvreté de la commune ne lui permettait pas de réunir aux 5000 francs offert une somme suffisante pour une nouvelle construction.

Aujourd'hui, notre desservant n'est pas logé par la commune, nous ne savons même pas qui paye son loyer, et la commune ne pourra jamais se décide' a payer a perpétuité' une indemnité' de logement pour son cure', tandis qu'elle avait une cure qu'on lui a usurpée.

A la vue d'acte aussi peu consciencieux de la part d'un prêtre, le peuple s'est montré, et il en résulte un très grand mal pour leurs âmes.

Je viens, Monseigneur, de vous dire toute la vérité, rien que la restitution de la cure pour réparer le mal qui est fait, et j'ose espérer que votre salutaire influence fera beaucoup dans la solution de cette question.

Quoique M. GAUTHIER semble avoir la loi des hommes pour lui, nous espérons son consentement par écrit sur papier libre, sur lequel il dit que ce ne serait pas remplir la volonté' de M. DELONGEAUX que de ne pas abandonner la cure, avec cette pièce est forts de notre conscience et de nos droits légitime, nous agirions et le tribunal décidera.

Comme il serait regrettable et scandaleux qu'une pareille affaire passas par devant les tribunaux, je désire, Monseigneur, que vous usiez de notre influence pour engager le légataire de M. DELONGEAUX a ne pas commettre un fidéicommis, et nous restituer notre cure, sinon, la commune la plaidera, et Si la commune n'est admise a faire valoir ses droits, les choses en sont arrivées au point que les anciens propriétaires de la cure entameraient probablement a leur frais le procès trouveraient peut-être le moyen de rentrer dans leur propriété.

Avant d'entamer un procès, j'ai cru devoir, Monseigneur, vous informer directement des faits de nos intentions, afin que s'il était en votre pouvoir porter un prompt remède, vous le fassiez, dans le plus grand intérêt de la religion

Daignez, Monseigneur, recevoir les hommages du plus humble de vos serviteur Le Maire de Vaux / St Urbain

LE MAIRE DE VAUX / ST URBAIN

PASSERAT

- Extrait du registre des délibérations du Conseil de Fabrique de Vaux S/ Saint Urbain.

Objet: Délibération du Conseil sur l'acceptation de trois vitraux peints offerts à l'Église.

L'an de grâce mil huit quatre vingt douze, le vingt huit du mois d'août, le conseil de fabrique dûment convoqué en vertur d'une autorisation épiscopale, s'est réuni au presbytère, en séance ordinaire.

Étaient présents Mrs Hébert, Hanipaux, Lombard, Dosne, Perrin, Chaumont.

Monsieur le président ayant fait connaître au conseil que par une libéralité en date du 20 août, Mademoiselle Mélanie BOULANGE offre à l'église de Vaux s/ Saint Urbain pour remplacer 3 fenêtres du Choeur, trois vitraux peints à la condition que la commune supporte à ses frais les travaux nécessaire à leur pose, le conseil a accepté purement et simplement cette délibération.

Lecture faite du présent procès verbal il a été approuvé et signé par les membres présents

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