Parler du passé c'est déjà une histoire.
Nos armoires et tiroirs de famille contiennent parfois des richesses que nous ignorons. Des petits mots sur un papier d' emballage sont des trésors, je ne parle pas des photos ou cartes postales, qui sont simplement brûlées dans une cheminée: car les descendants n'ont plus de lien direct avec le défunt.
A l'ère de la télévision, d'internet et des satellites, nous oublions souvent nos racines, notre famille. Comme dans cette vieille maison, cette cheminée a vu plusieurs générations se chauffer devant ses flammes et pourtant celui qui se trouve au pied de son âtre, elle ne le connaît pas, il lui demande de dévorer des papiers, des photos, qui commencent par noircir, ce plier sous la chaleur, elle les avait pourtant bien connu ces couples et ces visages qui après une journée de labeur aux champs ou à la vigne, venaient simplement chercher auprès de celle-ci un peu de chaleur, de réconfort devant la rudesse de la vie .
Exemple de ce travail entre le passé et le présent, la reconstruction du lavoir, afin de retrouver la forme d'antan les archives nous ont permis cette reconstruction conforme à l'orignal, et de découvrir qu'à l'origine ce n'était qu'un petit bassin avec un puits non couvert.
D'autres extraits d'archives évoquent l'épopée de la transmission du presbytère comme bien communal.
Les suivantes, la reconstruction de la voûte de l'église suite à son effondrement le 27 décembre 1863.
Nous avons retrouvé également des documents sur la construction de l'école et du puits se trouvant sur le coté de l'école. Il s'agit de devis de construction, on pourrait sans aucun souci reconstruire à l'identique les mêmes bâtiments sans une erreur: cela peut s'avérer très utile au moment d'une modification d'un bâtiment.
Ce petit relevé n'est qu'une modeste brique de notre histoire à tous, ce site n'est ni un livre ou un cours d'histoire loin de moi cette idée.
C'est une invitation à faire un voyage dans le temps, à n'importe quel endroit de la commune, il n'y a pas d'ordre de lecture, c'est pourquoi :
Vaux sur Saint Urbain, l'histoire, simplement, autrement.
LEGENDRE G.